Après une rentrée pleine de nouveautés pour tout le monde, il est temps de reprendre le récit de notre aventure par ici !
Il y a un an, jour pour jour, nous posions les pieds aux Seychelles ! Le premier pays de ce voyage au long cours. Une année passe très vite, on le sait tous et nous n’avons pas échappé à la règle. Pourtant, notre vie à Montreuil me paraît déjà loinnnnn. Après 1 an de vie nomade, plutôt qu’un long blabla, je vais faire le bilan de cette nouvelle vie en mode J’aime/J’aime pas.
Mais d’abord, un petit récap en photos !
J’aime
- Cette liberté chérie ♥︎
- Ne plus vivre dans une grande ville
- Découvrir le monde, enfin l’Asie surtout ! Différentes cultures, différentes façons de penser, de faire, de manger…
- Rencontrer de nouvelles personnes, surtout depuis que nous sommes à Bali
- Contre toute attente : me récréer une petite routine, avoir mes petites habitudes… chez les commerçants par exemple, et avoir le sentiment de participer à la vie locale
- Constater qu’après une année, on apprécie encore d’être tous les trois 24h/24 (ok, surtout depuis qu’A1 va à l’école 😬)
- Organiser mon temps comme je le souhaite (il reste toujours des contraintes bien sûr, mais beaucoup moins)
- Ne plus avoir à prendre le métro
- Soleil, soleil, soleil ☀︎
- Prendre des cours de yoga dans un cadre magnifique, au milieu des rizières, dans une ambiance chaleureuse et bienveillante
- Pouvoir aller à la plage après l’école et le boulot si j’en ai envie
- Profiter des week-ends pour explorer les environs et me sentir immédiatement en vacances
- Vivre cette expérience en famille et graver des souvenirs indélébiles
- Offrir un autre cadre de vie à notre fils
- Avoir l’impression de profiter vraiment de ma famille, passer du temps ensemble, mieux se connaître
- Plus de grosse corvée de courses et plus besoin de faire à manger (street food ou take away presque tous les jours 🙊)
- Sortir de ma zone de confort et me dire que d’une manière générale, je ne me débrouille pas si mal
- Apprécier de passer autant de temps avec mon nouveau collègue (H24 quand même !)
- reconnaître que, sauf exception, les gens sont gentils, généreux et accueillants
- Réaliser que je vis en ce moment un temps fort de ma vie
J’aime pas
- Constater que je manque encore de temps pour faire tout ce que je voudrais faire (apprendre le Bahasa, améliorer mon anglais, courir davantage…)
- Ressentir un léger sentiment d’échec vis-à-vis de notre expérience d’instruction en famille
- L’insécurité financière qui découle de ce mode de vie
- L’éloignement avec la famille et les amis et l’idée de passer Noël loin d’eux
- Avoir parfois l’impression de faire de A1 le cobaye de nos expériences et douter : fait-on le bon choix ? Est-ce qu’on lui en demande trop ou pas assez ? Comment va-t-il se construire dans cette vie… instable ?
- Ne pas pouvoir faire un saut en Bretagne de temps en temps
- Les petites bêtes 🕷
- Constater que l’Asie est si polluée et bruyante ! Pas vraiment d’isolation donc je dors assez mal
- Angoisser un peu à l’idée d’approcher la quarantaine sans être propriétaire (et de ne pas être endettée sur 30 ans comme tout le monde 😅)
- Être toujours aussi connectée qu’avant, sinon plus !
▶️ Bilan après 1 an de vie nomade ? Les “j’aime” restent bien plus nombreux que les “j’aime pas” alors, sans hésiter, on signe pour une année de plus !
Je suis curieuse : qu’auriez le plus de mal à supporter dans cette vie nomade et qu’est-ce qui vous fait le plus envie ?
2 Comments
Marion
26/10/2018 at 03:56J’adore la forme te ton bilan de l’année et bravo d’avoir réussi à le faire de manière aussi clairvoyante ! En effet, les “j’aime” sont nettement majoritaires et tant que vous êtes tous les 3 sur la même longueur d’onde, autant continuer cette expérience exceptionnelle.
Concernant tes doutes par rapport à A1, je peux juste te donne la phrase qu’une instit de primaire m’a dite hier : “si les parents sont biens, les enfants le sont aussi”. J’espère que ça te rassurera, comme ça m’a rassurée !
Nomadic Bernique
26/10/2018 at 04:39Tu as raison Marion, je l’ai déjà dit aussi a des amies dans le doute. Tant que les parents sont heureux, il y a des chance pour que les enfants le soient aussi ! Parfois on a dû mal à prendre le recul nécessaire donc merci de me le rappeler 😉